Sarnen
Version du: 12.01.2012
Vue du fond de la vallée depuis le nord en direction du lac de Sarnen. Dessin au pinceau et à la plume et lavis, réalisé par L. Wagner et H. Müller, 1884 (Zentralbibliothek Zürich, Graphische Sammlung und Fotoarchiv).
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Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Comm. OW, chef-lieu du canton d'Obwald. S. se situe au débouché de l'Aa de S. (Sarner Aa) à l'extrémité nord du lac de Sarnen, sur l'autoroute A8 (route du Brünig). La commune comprend les anciens quartiers du Freiteil (village de S.), Schwendi (Stalden, Wilen), Ramersberg et Kägiswil. Siège des autorités cantonales, de l'administration et du tribunal, S. est aussi un centre économique et culturel. Chef-lieu de district du canton des Waldstätten (1798-1801). Av. 840 Sarnono (copie du XIe s.), 1173 Sarnuna.
Préhistoire, Antiquité et haut Moyen Age
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Des vestiges de l'âge de la Pierre (hache de S., hache-marteau de Wilen datée, comme les silex du Landenberg, du IVe millénaire av. J.-C.), du Bronze et de l'époque romaine (monnaies trouvées en 1821-1822 et en 1870 lors de l'aménagement de la Kirchstrasse) laissent supposer une colonisation précoce. La population gallo-romaine fut germanisée dès le VIe s. du fait de l'immigration alémane. La toponymie présente des éléments d'origine tantôt latine (-wil, -wilen de Kägiswil, Wilen ou Oberwilen; lieudits Chäseren à Ramersberg, du lat. casara, et Murhof à Wilen, du lat. murum), tantôt germanique (Kirchhofen, Bitzighofen et Husen à Oberwilen). Les noms de Schwand, Schwendi et Stockenmatt signalent des défrichements alémanes; on les rencontre dans les zones pentues et relativement élevées du quartier de Schwendi.
Moyen Age et époque moderne
Peuplement
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Les Alamans commencèrent par s'établir dans des fermes isolées. Un village n'apparut qu'au début du XIIIe s. Au XIe ou XIIe s., les comtes de Lenzbourg avaient édifié sur le Landenberg, à côté de l'église Saints-Pierre-et-Paul, un château en bois; après leur extinction, Rodolphe l'Aîné de Habsbourg fit construire un mur d'enceinte en 1173 autour de ce "château du haut", qui fut cependant abandonné en 1210 déjà. Le "château du bas" fut bâti au pied du Landenberg vers 1285; résidence des Kellner de S., il abritera plus tard le magasin des poudres, les archives cantonales et la prison. Le village se développa non pas autour de l'église, qui se trouvait en dehors de la zone d'inondation, mais aux abords du nouveau château, dont il constitua la défense avancée; le site était exposé aux fréquentes inondations de l'Aa de S. et de la Melchaa (qui ne sera détournée dans le lac qu'en 1880), mais ces deux rivières lui offraient aussi une protection. Les privilèges fiscaux accordés aux gens du Freiteil favorisèrent la croissance du village qui devint, sinon une ville, du moins une bourgade, centre et finalement chef-lieu de toute la vallée.
En 1468, vingt-deux maisons brûlèrent à S., dont l'hôtel de ville en bois. La landsgemeinde prescrivit que les parcelles incendiées fussent reconstruites et non transformées en jardins. Le village fut agrandi, un nouveau quartier (Unterdorf) étant établi en aval de l'ancien, sur les communaux le long de l'Aa de S., jusqu'au moulin. L'hôtel de ville fut rebâti en pierre (rénové en 1729-1731, augmenté de locaux pour les archives en 1787). Au XVIe s., le village se développa aussi vers l'est, sur des terrains pourtant fréquemment inondés par la Melchaa.
Deux ponts à arches en pierre franchissaient l'Aa de S., l'un près de l'hôtel de ville, l'autre à la Rüti. Le premier succéda en 1665 à un pont couvert en bois et fut remplacé en 1929 par un ouvrage en béton revêtu de pierre naturelle. Le second fut bâti en 1757 (démoli en 1951) à la place d'un pont de 1677. Le pont couvert sur la Melchaa (vers 1593) fut supprimé lors du détournement de la rivière (1880).
La place du village avec la fontaine de 1604. Aquarelle de David Alois Schmid, vers 1840 (Staatsarchiv Schwyz, Graph. Slg. 1199).
[…]
S. doit à des familles de landammans, dont la fortune trouve son origine dans le service étranger entre le XVIe et le XVIIIe s., quelques belles demeures: aux Heinzli le Steinhaus sur la place du village, aux Frunz une maison sur l'Aa de S. en face de l'hôtel de ville (auj. propriété du canton), aux Imfeld et von Einwil la maison double du Grund, aux Imfeld encore la maison de l'intendant du sel, plusieurs maisons à la Hofmatt et à la Rüti (dont la maison Rosengarten) ainsi que la maison Grundacher, aux Wirz le siège des magistrats à côté de l'hôtel de ville et la "maison rouge" de la Brünigstrasse.
Propriété foncière et organisation villageoise
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Par un acte que l'on peut situer entre 825 et 909, un certain Recho, propriétaire foncier, donna à l'abbaye de Murbach-Lucerne des biens situés notamment à S. En 1036, le chapitre de Beromünster reprit toutes les possessions des Lenzbourg. La communauté paroissiale comprenait sept corporations autonomes ou Teilsamen, chacune gérant ses biens communaux (pâtures, forêts, alpages): Stalden (Diekischwand), Schwendi et Forst (qui constituaient les trois Teilsamen au-dessus du Blattibach), Ruggischwil (avec Wilen et Geren), S. (ou Freiteil, avec Kirchhofen et Bitzighofen), Ramersberg et Kägiswil. Les quatre premières (appelées collectivement Schwendi) avaient à supporter une moitié des charges de la paroisse, l'autre moitié revenant à parts égales aux trois dernières. A cette répartition, cause de querelles qui durèrent plus d'un siècle, correspondait celle, proportionnelle à leur charge, des juges et des conseillers du canton élus par la communauté paroissiale. En tant que grande paroisse, S. envoyait depuis la fin du XVe s. quinze représentants au Conseil d'Obwald.
Siège de la landsgemeinde et du tribunal
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
La landsgemeinde d'Obwald se tint à S. dès 1367, puis la plupart du temps au Landenberg dès 1646. L'hôtel de ville fut construit vers 1418. Klaus von Rüdli fut en 1398 le premier de la longue série des landammans d'Obwald originaires de S., parmi lesquels prédominent les Wirz au XVIe s., les Imfeld au XVIIe, les von Flüe et les Stockmann au XVIIIe; aux XIXe et XXe s., les landammans étaient issus de différentes familles.
Chef-lieu de canton, S. disposait d'un gibet sur le territoire de Sachseln et d'un échafaud au Kallenberg. Le droit de prononcer la peine de mort était passé de la landsgemeinde au Triple Conseil en 1629.
Histoire ecclésiastique
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
L'église Saints-Pierre-et-Paul à Kirchhofen, mentionnée en 1036 et reconstruite au milieu du XIIe s., était l'église mère d'Obwald. La paroissiale actuelle, de style baroque, date de 1739-1742; elle a trois nefs et deux tours, l'une englobant les étages inférieurs du clocher de l'édifice antérieur, l'autre achevée seulement en 1881. La restauration accomplie après le tremblement de terre de 1964 a permis de rafraîchir ses couleurs et sa décoration. Elle est flanquée de la chapelle-ossuaire Saint-Michel, consacrée en 1501, dont le plafond en bois richement orné fut réalisé par le menuisier uranais Peter Wisdanner en 1505.
Le landamman Niklaus Imfeld et sa femme fondèrent en 1556 une chapelle pour le village qui fut rénovée de fond en comble en 1658-1662 et consacrée à Notre-Dame-de-Lorette. Elle sert de chapelle cantonale: elle accueillit les cérémonies d'ouverture et de conclusion de la landsgemeinde jusqu'à son abolition en 1998; depuis, on y célèbre un office divin pour la première séance annuelle du Grand Conseil. Le mur ouest du chœur est orné des armoiries des landammans.
Lorsqu'en 1615 les bénédictines de Saint-André d'Engelberg furent transférées à S., elles utilisèrent la chapelle du village jusqu'à leur installation en 1618 dans le nouveau couvent, dont l'église, qui attire de nombreux pèlerins à cause d'une image miraculeuse de l'Enfant Jésus, fut agrandie en 1965-1967 après le tremblement de terre de 1964.
Un second couvent fut construit à S. en 1644-1646, pour les capucins, à côté du Kallenberg (qui n'était plus utilisé pour les exécutions depuis 1620), et sur le site de la chapelle Saint-Antoine, mentionnée en 1500, qui fut déplacée à la Kernserstrasse. Refait à la suite de l'incendie de 1895, il fut démoli après le retrait des capucins en 1972 (à l'exception de l'église, qui fut restaurée), pour faire place à un home pour personnes âgées. Les bénédictins de Muri-Gries firent bâtir en 1964-1966 l'église Saint-Martin, pour le collège dont ils avaient alors la direction.
Le quartier de Schwendi disposait des chapelles Notre-Dame à Stalden (fondée vers 1400, refaite en 1702-1703, agrandie en 1974-1976) et Saint-Michel à Wilen (1568), Kägiswil de la chapelle Saint-Barthélemy (av. 1455, remplacée en 1966-1968 par un centre paroissial), Ramersberg de la chapelle Saint-Wendelin (mentionnée en 1499). Stalden et Kägiswil furent érigés en paroisses en 1971.
La paroisse protestante (qui couvre toute la vallée de l'Aa de S.) se dota en 1959 d'un temple et d'une cure avec salles de réunion. Les catholiques de S. fondèrent en 1974 une commune ecclésiastique (comprenant les trois paroisses de S., Stalden-Schwendi et Kägiswil), après que la Constitution cantonale de 1968 eut reconnu les confessions catholique et protestante comme collectivités de droit public.
Epoque contemporaine
Constructions
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
En édifiant un gymnase (le "vieux collège"), ouvert par le gouvernement cantonal comme école latine en 1752, S. s'était affirmé au XVIIIe s. dans sa fonction de centre régional. Cette institution fut dirigée par les bénédictins de Muri-Gries de 1841 à 1973, avant de devenir l'école cantonale d'Obwald. L'hôpital cantonal fut bâti en 1856 sur des plans du landamman Simon Ettlin; il remplaça l'hospice qui, construit en 1695 sur l'Aa de S., à sa sortie du lac, servit aussi de prison jusqu'à l'ouverture en 1882 du pénitencier cantonal (désaffecté en 1977, démoli en 1984). Ettlin est aussi l'auteur des plans de l'orphelinat (1856), désaffecté en 1956 et démoli en 1973 pour faire place à une nouvelle maison de commune. Les bâtiments de l'école professionnelle cantonale (centre de formation professionnelle et de perfectionnement dès 1999) et de la police cantonale datent de 1972. L'administration cantonale s'installa dans de nouveaux locaux plus spacieux en 1988-1990. En août 2005, la Melchaa sortit de son lit pour la première fois depuis son détournement et ravagea non seulement les zones riveraines du lac et de l'Aa de S., mais aussi le centre du village. Après cet événement, de nombreux immeubles publics (appartenant au canton ou à la commune) et privés ont dû être réparés ou reconstruits, par exemple l'hôtel de ville en 2007, et l'on a entrepris l'étude et la réalisation de coûteuses mesures de protection contre les crues entre les lacs de S. et d'Alpnach.
Histoire politique et administrative
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Les quatre quartiers (Schwendi, Freiteil, Ramersberg et Kägiswil) gardèrent leurs compétences jusqu'en 1850. Celui de Schwendi fournissait généralement la moitié (soit sept) des quinze membres siégeant au conseil ecclésiastique, au Conseil communal de S. et au Grand Conseil d'Obwald; le Freiteil fournissait cinq membres, Ramersberg et Kägiswil chacun un; le quinzième siège était attribué à tour de rôle à chacun des quartiers (Umgänglerratsplatz). La Constitution de 1850 divisa les communautés paroissiales en communes bourgeoises et communes politiques. Les quartiers conservèrent l'administration des biens communaux, mais n'eurent plus droit à un nombre déterminé de sièges dans les Conseils (communal et cantonal), élus désormais dans le cadre de la commune politique selon le nombre d'habitants. Des organes chargés de tâches spéciales (police du feu, routes) apparurent dans certains quartiers (Schwendi en 1873, Freiteil en 1895); leurs compétences furent inscrites dans la Constitution de 1902. On institua en 1907 des conseils de quartier, qui furent abolis en 2004. La commune bourgeoise a été dissoute en 2010 et ses compétences ont été transférées à la commune politique.
Economie et transports
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Des moulins (outre celui de l'Aa de S. mentionné en 1300), des scieries et d'autres ateliers se développèrent dans le village de S. dès le XVIe s. Parmi les sources thermales du quartier de Schwendi (Büelisacher, Wilerbad), celle du Kaltbad fut exploitée dès le XVIIe s. (établissement de bains, puis hôtel ouvert en 1860, incendié en 1970). Un centre d'accueil pour amateurs de ski de fond fut établi dans les années 1970 à Langis près du Kaltbad. Au début du XIXe s., S. comptait plus de vingt tavernes réparties dans les quatre quartiers; celles de Kägiswil et de Stalden étaient tenues par le chapelain du lieu. Les diligences, dès 1847, amenèrent une nouvelle clientèle aux auberges de S., qui survécurent au transfert du trafic des voyageurs sur le chemin de fer, mais eurent davantage de peine après l'ouverture en 1971 de l'autoroute A8 qui évite le village. Atouts du tourisme local, les bains du lac et le camping aménagés en 1959 furent détruits par l'inondation de 2005 (réouverture en 2011).
L'agriculture (cultures fourragères, élevage, économie alpestre) fut l'activité prédominante jusqu'au XXe s. Malgré une pauvreté endémique et une forte émigration (qui toucha surtout le quartier de Schwendi entre 1860 et 1930), la population s'accrut, passant de 3007 habitants en 1837 à 3906 en 1888.
Les premiers établissements industriels, tels la parqueterie de Kägiswil (1868-1970), exploitèrent une ressource abondante dans la commune, le bois. L'atelier de tournage de Wilen (1886) devint la fabrique de meubles Läubli, rachetée en 1966 par Lignoform, qui se spécialisa dans les éléments à encastrer, le mobilier scolaire et les meubles de bureau (usine fermée en 1996).
Le tissage de la soie et le filage du coton, introduits au milieu du XIXe s. comme industries à domicile, déclinèrent au début du XXe, remplacés par le tressage de la paille pour des entrepreneurs argoviens. La fabrique de chapeaux de paille Georges Meyer & Cie attira dès 1910 une partie de la main-d'œuvre dans ses ateliers, agrandis en 1930 (fermés en 1974). La verrerie-cristallerie Carl Häfeli ouverte en 1957, fut transférée en 1995 à Uetendorf. La fabrique de matières plastiques Sarna, fondée en 1958 (Sarna Plastec AG dès 1998), était au début du XXIe s. le plus gros établissement industriel de la commune. La maison Karl Leister (Leister Process Technologies en 1998) produit des systèmes à laser et des microsystèmes à Kägiswil depuis 1963 ainsi qu'au village de S. depuis 1999; elle a étendu ses activités à la Chine en 2004. L'industrie alimentaire est représentée par les sociétés Nahrin SA (compléments alimentaires, épices, sauces, potages, boissons) et Saguna SA (bouillons, sauces, épices en poudre, potages). En 2005, le secteur primaire fournissait encore 8% des emplois.
Avant la construction de la route (1859-1861) et du chemin de fer du Brünig (1888), S. était difficile d'accès. Il y avait une route au nord pour Kägiswil, Alpnach et le lac d'Alpnach. Au sud, on empruntait les bateaux naviguant sur le lac de S., ou l'étroit chemin de la rive qui, passant devant le couvent des capucins, permettait de gagner Sachseln; il fut remplacé dans les années 1820 par une route cantonale partant de la place du village et longeant le couvent des bénédictines. Le chemin pour Kerns, qui se détachait de la route carrossable d'Alpnach à la limite nord du village, fut déclaré grand-route en 1786. Obwald n'eut qu'un seul péage jusqu'en 1640, situé près du pont de la Melchaa; il fut remplacé par deux autres postes de douane aux embarcadères d'Alpnachstad et de Sachseln-Diechtersmatt. Le pont sur l'Aa de S. en aval du village fut remplacé en 1827 par un pont couvert; celui-ci fut complété par un ouvrage en béton en 1928 et plus tard démoli. La diligence Beckenried-Sachseln fit halte à S. dès 1847, celle d'Alpnachstad-Lungern fut inaugurée en 1858. Ces services postaux (comme leurs concurrents privés) disparurent en 1888, quand fut ouverte la gare de S. Dans la seconde moitié du XIXe s., les vieux chemins pédestres de S. à Stalden, Wilen et Ramersberg furent transformés en routes carrossables. Les voies les plus fréquentées furent asphaltées entre 1928 et 1934.
Vie culturelle
Auteure/Auteur:
Niklaus von Flüe
Traduction:
Pierre-G. Martin
Le Livre blanc de S., plus ancien témoignage des mythes fondateurs de la Confédération, est le plus connu des documents historiques conservés aux Archives cantonales d'Obwald. D'autres témoins du passé sont exposés au Musée historique de S. L'inondation de 2005 a détruit une partie des réserves de cette institution, mais, comme au couvent de Saint-André, également touché, de nombreuses pièces ont pu être récupérées, grâce à de coûteux travaux de restauration. La galerie de la Hofmatt expose des artistes contemporains. Quelques associations cultivent les anciennes coutumes: yodel, costumes folkloriques, cortège de la Saint-Nicolas à Kägiswil organisé par les Trinkler, fêtes des armaillis de chaque quartier. Un festival de musique se tient au Landenberg depuis 2000. S. abrite le centre national de l'aviron.
Sources et bibliographie
- A. Seiler, Der Kurort Schwendi-Kaltbad und seine Heilquelle, 1862
- A. Küchler, Chronik von Sarnen, 1895
- H. Omlin, Die Allmend-Korporationen der Gemeinde Sarnen (Obwalden), 1913
- C. Diethelm, 30 Jahre Dorfschaftsgemeinde Sarnen (1907-1937) und ihre Vorgeschichte, 1937
- H. Müller, Obwaldner Namenbuch, 1952
- MAH Unterwald, 21971, 515-732
- A. Wirz, Das Rathaus des Standes Obwalden, 1979
- Z. Wirz, B. Kiser, Sarnen, 1979
- A. Garovi, «Die untere Burg und die Kellner von Sarnen», in Obwaldner Geschichtsblätter, 17, 1987, 108-122
- K. Röthlin, 80 Jahre Dorfschaftsgemeinde Sarnen (1907-1987), 1988
- G. Landau, Postgeschichte Obwalden, ms., 1992, 11-94 (KBOW)
- INSA, 8
- O. Gmür, Bauen in Obwalden 1928-1998, 1999
- F. Sigrist, D'Schwendi, 1999
- H. Berwert, 25 Jahre "Neue Pfarrkirche Schwendi", 2001
- I. Zemp, Die Pfarrkirche St. Peter und Paul in Sarnen, Kanton Obwalden, 2006
Suggestion de citation
Niklaus von Flüe: "Sarnen", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 12.01.2012, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/000746/2012-01-12/, consulté le 11.12.2024.