Comm. NW, constituée sous sa forme moderne en 1850 et formant une communauté scolaire depuis 1877, à l'habitat dispersé avec les hameaux de Sankt Jakob, Rohren, Allweg/Grueb et Rotzloch. 1311 ou 1315 Ennetmooss. 712 hab. en 1850, 689 en 1880, 763 en 1888, 699 en 1900, 849 en 1950, 1347 en 1980, 1875 en 2000. Vestiges archéologiques indiquant un passage (hache en pierre 4000-3300 av. J-C.) et un habitat (Drachenloch, Rotzberg 1800-800 av. J.-C.) très anciens. Les terriers des couvents de Muri (1150) et d'Engelberg (1190) mentionnent des biens situés dans la commune. On a la preuve que de premières constructions sur le Rotzberg datent du XIe s. Attestée pour la première fois en 1389, la communauté (Ürte) d'E. s'unit vers la fin du XVe s. avec celle d'Ödwil/Allweg. Des lettres d'indulgence de 1313 (?), 1483 et 1504 mentionnent la chapelle Saint-Jacques, qui devint un lieu de pèlerinage. En 1600, l'église fut reconstruite. E. devint paroisse en 1972, en se séparant de celle de Stans. Le hameau de Sankt Jakob servit plusieurs fois aux Nidwaldiens de lieu de conférence avec les Obwaldiens, par exemple en 1618 lors de la tentative de conciliation d'un capucin (Kapuzinerfrieden). Le 9 septembre 1798, l'armée française en guerre contre Nidwald prit E. pour champ de bataille. Les chapelles, reconstruites au début du XIXe s., Saint-Jacques, Saint-Léonard (bâtie en 1616, 1717) et Saint-Magnus (construite en 1672) furent détruites, de même que de nombreuses maisons et étables.
A l'origine, l'élevage dominait à E. Dès le XVIe s., de nombreuses industries se fixèrent sur le cours inférieur du Mälbach (moulin à grains, presse à huile, travail du fer, papeterie, plâtrerie) qui perdurèrent jusqu'au XIXe s. Le développement économique de Rotzloch au XIXe s. est étroitement lié au nom de Kaspar Blättler. Entre 1941 et 1943, on assainit la plaine marécageuse du Drachenried que l'on projetait, en 1919 encore, de transformer en lac artificiel. Le remaniement foncier suivit en 1946-1947. Dès 1960, de nombreuses habitations furent construites à E., surtout dans le secteur d'Allweg, ce qui obligea la commune à bâtir une nouvelle école (1974-1975). En 2000, le secteur primaire offrait environ le quart des emplois, le secondaire la moitié. Deux tiers des habitants étaient occupés à l'extérieur, dans la région de Stans et Lucerne surtout.