Comm. JU, distr. des Franches-Montagnes, comprenant, outre le village de S. (fermes avec façades à pignon des XVIIe au XIXe s.), les hameaux de Clairbief, Chercenay, Froidevaux et Le Chaufour sur la rive gauche du Doubs, ainsi que Lobschez et Les Moulins sur la rive droite. 1340 Subeis, 1369 Subiez. 345 hab. en 1818, 391 en 1850, 352 en 1900, 219 en 1950, 157 en 1980, 136 en 2000, 147 en 2010.
Mentionné en 1340, le village faisait partie de la paroisse de Chercenay (chapelle citée en 1139). Attestés avant 1200, Chercenay, Froidevaux et Lobschez furent supplantés par S. au XVIIe s. L'église paroissiale Saint-Valbert, consacrée en 1632, fut rénovée en 1961-1962 (vitraux de Coghuf). Courtine du chapitre de Saint-Ursanne, dans l'évêché de Bâle, S. fit partie sous le régime français (1793-1813) du département du Mont-Terrible, puis du Haut-Rhin, avant d'être rattaché au canton de Berne de 1815 à 1978. La commune municipale comprend deux sections (communautés d'usagers): une pour le village, l'autre réunissant les hameaux. Verrerie de Lobschez (XVIIe s.), plusieurs moulins et scieries (XVe-XXe s.), élevage de truites depuis 1960. La liaison routière avec le plateau franc-montagnard date de 1864, le pont, reconstruit en fer, de 1894. Essentiellement agricole (67% des emplois dans le primaire en 2005), S. a vu le développement d'activités touristiques au bord du Doubs.