Ancienne commune JU, district de Porrentruy, ayant fusionné en 2009 avec Asuel, Fregiécourt, Miécourt et Pleujouse pour former la commune de La Baroche. Dans la vallée de l'Allaine (qui y prend sa source). A l'ouest du village, ancien prieuré de Miserez. 1136 Calmillis. 581 hab. en 1818, 599 en 1850, 627 en 1870, 512 en 1900, 544 en 1950, 426 en 2000, 326 en 2008.
Villa gallo-romaine vers Miserez. Au Moyen Age, C. fit partie de l'avouerie d'Ajoie, intégrée à l'évêché de Bâle à la fin du XIIIe s. Famille noble de C. dont Hugues, l'un des fondateurs de l'abbaye de Lucelle en 1123-1124. La commune fit partie de la mairie d'Alle sous l'Ancien Régime, des départements français du Mont-Terrible, puis du Haut-Rhin, du district bernois de Porrentruy de 1815 à 1978. En 1836, C. adopta le statut de commune mixte. En 1145, l'église (vocable Saint-Etienne) dépendait de l'abbaye de Lucelle; la paroisse de C. ou de La Baroche était la seule d'Ajoie relevant de l'évêque de Bâle avant 1779. En 1517, un haut fourneau fut construit sur les ordres de l'évêque Christophe d'Utenheim; il fut en activité deux ou trois ans. En 1525, deux Bâlois en obtinrent la concession afin de fabriquer des boulets pour les arsenaux de Bâle, Berne et Soleure; l'entreprise n'existait déjà plus en 1535. A la fin du XIXe s. timide activité industrielle. Arboriculture (cerisiers pour production de kirsch).