Ancienne commune JU, district de Porrentruy, ayant fusionné en 2009 avec Damvant, Réclère et Roche-d'Or pour former la commune de Haute-Ajoie. Dans un vallon où coule une rivière souterraine (entonnoir du Creugenat). 814 Chaviniacus. 952 hab. en 1850, 965 en 1870, 901 en 1900, 794 en 1930, 865 en 1950, 665 en 2000, 662 en 2008.
Promontoire avec éperon barré (Néolithique?). Sarcophages mérovingiens. Du IXe s. à 1793, l'abbaye (puis le chapitre) de Saint-Ursanne eut d'importantes possessions à C. De 1474 à 1793, C. releva de l'évêché de Bâle. Il était le chef-lieu de la grande mairie du même nom, composée de sept villages de la Haute-Ajoie. C. prit une part active aux Troubles de 1730-1740 (Jean-Pierre Riat). Sous le régime français, C. fut brièvement (1800-1802) chef-lieu de canton dans l'arrondissement de Porrentruy, département du Haut-Rhin. Bailliage puis district bernois de Porrentruy (1815-1978). En 1836, C. adopta le statut de commune mixte. Paroisse mentionnée dès le XIIe s., dans le diocèse de Besançon jusqu'en 1779; la collature appartenait au chapitre de Saint-Ursanne. Le chœur de l'église Saint-Maurice date de 1632 et la nef de 1841-1844. Chapelle rebâtie en 1868. Incendies en 1764, 1796 et 1802. Horlogerie au XIXe s., fabrique de machines ouverte en 1980.