3.8.1843 à Coire, 27.7.1902 à Zurich, prot., de Coire. Fils de Johann Andreas (->). Frère d'Arthur (->), cousin de Theophil (->). Célibataire. Gymnase à Stuttgart, études de droit à Tübingen et Erlangen. Avocat et journaliste à Coire. En 1870, S., Emil Meyer-Amarca et Placidus Plattner acquirent la maison d'édition et imprimerie Pargätzi & Felix et, par conséquent, le Bündner Tagblatt qui abandonna alors une ligne éditoriale libérale pour devenir l'organe des fédéralistes conservateurs. Aux côtés d'Andreas Rudolf von Planta, S. compta parmi les principaux opposants à la révision constitutionnelle de 1872 (rédacteur des Bündner Stimmen). Plusieurs fois membre du Petit Conseil de ville (exécutif) de Coire de 1871 à 1895, bourgmestre (1894), conseiller national (1872-1875, 1878-1883) et juge cantonal (1873-1875, 1882-1884 et 1893-1895). Des années 1870 aux années 1890, il fut à la tête des fédéralistes conservateurs protestants à Coire. A Berne, il représenta la minorité conservatrice et le "fédéralisme intransigeant", selon son expression. S. jouit d'une grande popularité dans les Grisons.
Sources et bibliographie
- Gruner, L'Assemblée, 1, 628
- Metz, Graubünden, 1
- D. Foppa, «Die Geschichte der deutschsprachigen Tagespresse des Kantons Graubünden», in JHGG, 132, 2002, 1-71
En bref
Variante(s) | Hermann Sprecher
|
Dates biographiques | ∗︎ 3.8.1843 ✝︎ 27.7.1902 1843-08-031902-07-27 |