
27.10.1862 à Fribourg, 24.5.1925 à Fribourg, cath., de Fribourg. Fils de Raymond, ingénieur, et de Clémence de Reynold. Cousin de Gonzague de Reynold. Baron. 1891 Suzanne Galichon (->). Ecole de droit à Fribourg, études de lettres à Paris. Sa fortune permit à M., de retour au pays, de se consacrer à la cause du catholicisme social, à l'art et à l'histoire. Député conservateur au Grand Conseil fribourgeois (1891-1909, 1911-1925) et au Conseil des Etats (1915-1925). Membre du groupe Python, il lutta contre le parti libéral-conservateur. A Berne, il soutint fermement les prérogatives de la souveraineté cantonale. Il fut associé par le cardinal Mermillod aux travaux de l'Union de Fribourg (1884-1891). Il présida la Société des étudiants suisses (1887), le Mouvement international de la jeunesse catholique (1889), la Fédération catholique romande (1891-1903) et le comité cantonal du Piusverein (1891). Il participa à la fondation de l'Association catholique internationale des œuvres de protection de la jeune fille (1897). Conscient de la nécessité de porter le mouvement catholique social sur le plan international, M. participa à la création et présida plusieurs fédérations nationales et internationales, notamment l'Union catholique d'études internationales (1918), qui s'occupa des questions liées à la Société des Nations, dont M. fut un fervent partisan. Dès 1886, il collabora au journal La Liberté. Ses écrits reflètent ses intérêts pour l'histoire et la défense du patrimoine (Pour le visage aimé de la Patrie!, 1908). Commandeur des ordres de Saint-Grégoire-le-Grand, camérier secret de cape et d'épée.