25.5.1806, 31.3.1872 à Morges, prot., d'Etoy. Fils de Jean-Louis, négociant, et de Jeanne Louise Françoise Buchet. 1831 Louise Susanne Marie Barbey, fille d'Albert Théophile Abraham, négociant. Marchand de fer et propriétaire d'une quincaillerie, T. fut substitut du préfet du district de Morges (1850-1853), conseiller national (1851-1857) et député radical au Grand Conseil vaudois (1865-1866). Ami de Louis-Henri Delarageaz, l'un des chefs de la révolution radicale de 1845, il fut parmi les principaux animateurs, avec son beau-fils Henri Reymond et Rodolphe Soutter, de la section morgienne de l'Association patriotique. De plus en plus critique envers le Conseil d'Etat, dont Delarageaz devint le principal représentant à partir de 1848, T. rallia l'opposition de gauche, dirigée par Jules Eytel. En 1859, il présida la réunion au cours de laquelle fut fondée à Lausanne la section vaudoise de l'Association patriotique suisse, qui rassemblait les radicaux de gauche du canton. Ceux-ci, en s'alliant aux libéraux, contribuèrent en 1862 au renversement du gouvernement de Delarageaz.
Sources et bibliographie
- Gruner, L'Assemblée, 1, 844
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 25.5.1806 ✝︎ 31.3.1872 1806-05-251872-03-31 |