14.8.1827 à Schwytz, 3.9.1887 à Lucerne, cath., de Schwytz. Fils de Karl Dominik, juge cantonal. 1851 Rosa Frischherz. Ecole latine du collège des jésuites de Schwytz (dès 1837), études de médecine (jusqu'en 1852) aux universités de Munich, Berne et Berlin, tout en suivant des cours de droit. Médecin militaire durant la guerre du Sonderbund. H. enseigna la philosophie du droit au collège de Schwytz. Membre du Conseil de district à Schwytz (1854-1856), député au Grand Conseil schwytzois (1853-1854 et 1856-1887, président en 1857-1858, 1873-1874 et 1880-1881), conseiller d'Etat (1860-1870, Affaires extérieures, Instruction publique). Landamman (1866-1868), conseiller aux Etats (1862-1873) et à ce titre membre de plusieurs commissions importantes qu'il présida parfois. Considéré comme l'un des principaux porte-parole des conservateurs catholiques pendant le Kulturkampf, H. déclina un nouveau mandat de conseiller aux Etats en 1873, en raison de la grave maladie de sa fille. Il fut dans son canton l'un des fondateurs du mouvement de réforme constitutionnelle de 1875-1876 et l'un des rédacteurs de la Constitution de 1876. Administrateur (dès 1871, puis à nouveau de 1879 à 1887) des Chemins de fer du Gothard, dont il prit momentanément la direction en 1878 après que l'entreprise eut sombré dans une crise financière, il défendit le principe d'une aide fédérale et d'une subvention complémentaire pour l'achèvement de la ligne. Comme administrateur de l'église paroissiale de Schwytz (1858-1878), il fit procéder à la restauration intérieure du bâtiment. En 1876, le pape Pie IX le fit chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire. Outre le Steinstöckli à Schwytz, H. possédait le domaine de Katzensteig près de Bischofszell.
Sources et bibliographie
- Gruner, L'Assemblée, 1, 312
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 14.8.1827 ✝︎ 3.9.1887 1827-08-141887-09-03 |