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RobertHaab

Portrait du conseiller fédéral vers 1922, par l'atelier photographique Hermann Stauder à Zofingue (Bibliothèque nationale suisse).
Portrait du conseiller fédéral vers 1922, par l'atelier photographique Hermann Stauder à Zofingue (Bibliothèque nationale suisse).

8.8.1865 à Wädenswil, 15.10.1939 à Zurich, prot., de Wädenswil, bourgeois d'honneur de Richterswil (1922). Fils de Robert, commerçant, et d'Elisabeth Stamm. 1892 Clara Landis, fille de Heinrich Landis. Gymnase à Zurich, études de droit à Zurich, Strasbourg et Leipzig, doctorat en 1888. H. débuta dans un bureau d'avocat à Zurich avant de devenir substitut au tribunal de district de Horgen. Il ouvrit et dirigea ensuite sa propre étude à Wädenswil (1889-1899). Radical, membre (1892) et président (1894-1899) du Conseil communal (exécutif) de Wädenswil. Député au Grand Conseil zurichois (1894-1902, 1906-1908). Conseiller d'Etat (Justice, police et affaires militaires, puis Travaux publics, 1908-1912), H. se retira pour prendre la succession de Placid Weissenbach à la direction générale des CFF, poste que le Conseil fédéral lui avait offert en 1911. Il encouragea vigoureusement l'électrification des CFF; il put assister à la nationalisation de la ligne Genève-La Plaine et de la compagnie du Jura-Neuchâtelois. En 1915 et 1916, le gouvernement lui confia des missions économiques spéciales en Allemagne et en Roumanie; entre la fin de 1916 et 1917, il fut ministre de Suisse à Berlin. Le 13 décembre 1917, il fut élu conseiller fédéral au premier tour de scrutin, par 163 voix (président de la Confédération en 1922 et 1929). Il passa tout son mandat à la tête du Département des postes et des chemins de fer. Il continua de soutenir l'électrification des CFF et fit de l'administration des postes, téléphones et télégraphes une entreprise modèle. Après sa retraite (1929), il s'occupa d'institutions culturelles et d'utilité publique (président notamment de la société Gottfried-Keller). Il reprit en 1934 la présidence de la Banque populaire suisse. Il avait une forte personnalité et jouissait d'une bonne popularité. Docteur honoris causa de l'université de Zurich (économie publique, 1933). Lieutenant-colonel.

Sources et bibliographie

  • Altermatt, Conseil fédéral, 339-343
  • H.G. Wägli, «Robert Haab», in Schweizer Pioniere der Wirtschaft und Technik, 77, 2003, 49-66
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Notices d'autorité
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Suggestion de citation

Peter Ziegler: "Haab, Robert", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 09.08.2006, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/004639/2006-08-09/, consulté le 29.03.2024.