
21.7.1771 à Châtillens, 31.7.1840 à Lausanne, prot., de Châtillens. Fils d'Emmanuel-Daniel-Elisée, notaire, curial du bailliage d'Oron, puis greffier du district, et de Rose Serez. Pauline J., fille d'Etienne André. Notaire à Châtillens en 1803, receveur des domaines des Rueyres et du Dézaley (comm. Puidoux). Membre de l'Assemblée représentative provisoire du Pays de Vaud en 1798, juge au tribunal du canton du Léman, juge d'appel en 1803. Libéral, J. passe en 1831 du côté des conservateurs. Député au Grand Conseil vaudois de 1803 à 1837. Elu en 1804 au Petit Conseil, il continue à siéger au Conseil d'Etat jusqu'à sa mort, ce qui constitue un record de durée à l'exécutif vaudois. Partisan d'un gouvernement éclairé, diplomate avisé, à l'origine d'un intense travail législatif, J. a cherché à prévenir les troubles de 1814. Il a essayé aussi d'accompagner le changement en 1829, en canalisant le mouvement de révision de la Constitution cantonale.