LouisWyrsch

2.3.1793 à Bellinzone, 21.4.1858 à Ennetbürgen, cath., de Buochs. Fils de Franz Alois, bailli de la Riviera, commissaire à Bellinzone et capitaine au service d'Espagne, et de Marie Konstantia von Flüe. Petit-fils de Benedikt Niklaus von Flüe. Neveu de Michael von Flüe. ​1) vers 1824 Johanna van den Berg, Malaisienne de Java (​vraisemblablement en 1832 lors du voyage vers la Hollande), 2) 1834 Theresia Stockmann, fille de Felix Josef Stockmann. Formation au séminaire royal de San Pablo à Valence et dans le régiment où servait son père. Après la mort de celui-ci, en 1807, W. revint à Nidwald et fut, jusqu'en 1812, élève à l'école conventuelle de Rheinau, puis apprenti de commerce à Belfort. Soldat au service de Hollande en 1814, il participa à la bataille de Waterloo, s'engagea en 1815 dans les troupes coloniales hollandaises à Java, Bali et Bornéo et fut commandant militaire et civil sur les côtes méridionale et orientale de Bornéo (1829-1832). De retour en 1832 à Nidwald, il fut bailli (1834-1840), major de la milice (1834-1847), landamman (1840-1858), commandant du bataillon nidwaldien lors de la guerre du Sonderbund (1847), membre de la Constituante en 1849 et président de la commune d'Ennetbürgen (1850-1857). Au bénéfice d'une rapide ascension dans l'armée coloniale hollandaise, W. se distingua en posant les bases des infrastructures de Bornéo. A Nidwald, il acquit le moulin de l'Au à Ennetbürgen (1839) et gagna sa vie comme meunier. Son libéralisme modéré et son expérience militaire le firent politiquement largement accepter. Chevalier de l'ordre militaire de Guillaume des Pays-Bas en 1832.