7.9.1765 à Unterägeri, 13.1.1830 à Unterägeri, cath., d'Unterägeri. Fils de Johann Kaspar, sacristain. Célibataire. Dans sa jeunesse, H. fut au service de Naples et du Piémont. En 1795, avec, selon les sources, le grade de major, il remplit pour la première fois une charge publique, celle de délégué à la Diète. En 1798, il fut l'un des chefs de la résistance zougoise contre les Français. Après la réorganisation effectuée par l'Helvétique, H. devint le premier président de la nouvelle commune d'Unterägeri et, avec son frère Johann Joseph (1757-1811), médecin, il représenta avec succès les intérêts de la commune vis-à-vis des occupants. A cette époque, les deux frères possédaient la plus grande fortune du village. Membre de la 2e légion helvétique, H. fut fait prisonnier de guerre à Turin (1799). En 1802, il redevint président de la commune, mais passa ensuite dans la résistance contre l'Helvétique. Durant la Médiation et la Restauration, H. fut l'un des principaux dirigeants politiques du canton de Zoug, conservateur, mais conciliant. Membre de la commission d'Etat (1803), de la Constituante (1814), du Conseil de la ville et bailliage de Zoug, ainsi que président de la commune d'Unterägeri (1803-1821), amman (1807-1809) et délégué à la Diète (1811-1817).
Sources et bibliographie
- E. Zumbach, «Die zugerischen Ammänner und Landammänner», in Gfr., 85, 1930; 87, 1932
- R. Morosoli, Zweierlei Erbe, 1991
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 7.9.1765 ✝︎ 13.1.1830 1765-09-071830-01-13 |