1.5.1752 à La Haye, 16.4.1843 à Neuchâtel, prot., de Neuchâtel et Berne. Fils de Jean Frédéric, capitaine des Gardes suisses en Hollande, et de Madeleine de Marconnay. Célibataire. Etudes à l'académie de Strasbourg (1769-1771). Précepteur à Amsterdam (1776-1777). Maire de Travers (1780), puis de Rochefort (1781). Conseiller d'Etat (1781), chancelier (1787). Chambellan de Frédéric-Guillaume III (1798). Durant l'été 1793, il fut l'un des commissaires envoyés au Locle pour ramener le calme dans les Montagnes lors des troubles révolutionnaires. En 1798, T. refusa, avec Charles-Etienne de T., le secours demandé par Berne et Fribourg contre la révolution vaudoise et l'invasion française. Sous le régime Berthier, il démissionna de sa charge de chancelier (1810), puis de conseiller d'Etat (1812). A la Restauration, T. fut rappelé au Conseil d'Etat (1814). Il quitta les affaires publiques en 1831. Président de la Société d'émulation patriotique à plusieurs reprises (1806-1811, 1822-1829). Il fut en relation avec Isabelle de Charrière. Auteur de plusieurs ouvrages, dont l'Histoire de Neuchâtel et Valangin depuis l'avènement de la maison de Prusse jusqu'en 1806 (1846) et initiateur des recherches généalogiques sur sa famille.
Portrait de Charles Godefroy de Tribolet réalisé vers 1830. Huile sur toile d'artiste inconnu (Collection privée) © Photographie Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.
Sources et bibliographie
- Quellet-Soguel, Notices, AEN
- M. de Tribolet, éd., La famille de Tribolet, bourgeoise de Neuchâtel, 1898, 102-106
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 1.5.1752 ✝︎ 16.4.1843 1752-05-011843-04-16 |
Indexation thématique