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Franz JoachimSchmid

Seul portrait connu du politicien schwytzois. Bas-relief de cire colorée réalisé par le sculpteur de cire d'Einsiedeln Josef Anton Birchler, vers 1830 (Collection privée) © Photographie Staatsarchiv Schwyz.
Seul portrait connu du politicien schwytzois. Bas-relief de cire colorée réalisé par le sculpteur de cire d'Einsiedeln Josef Anton Birchler, vers 1830 (Collection privée) © Photographie Staatsarchiv Schwyz.

6.5.1781 à Lachen, 8.1.1839 à Lachen, cath., de Lachen. Fils de Franz Joachim, prévôt de corporation, et de Maria Theresia Hegner. 1797 Josepha Steinegger, fille de Peter Josef Meinrad, barbier-chirurgien, veuve Hunger. Huissier en 1799, conseiller en 1802-1803 et adversaire du rattachement du district de la Marche au canton de Schwytz qui le releva de ses fonctions en 1803. A nouveau conseiller en 1807, député schwytzois (1808), préfet de la Marche (1812-1814), représentant à la Diète fédérale (1814) de la Marche alors en lutte contre les tentatives de restauration de l'Ancien pays de Schwytz, landamman du district de la Marche (1814-1818), député à la Diète de Schwytz (1815), préfet (1818-1820, 1822-1824 et 1830-1832) et landamman de la Marche (1820-1822 et 1824-1826), membre et président (1821-1826) du tribunal de district. Lorsque, en 1831, les districts de la Marche, d'Einsiedeln, de Küssnacht et de Pfäffikon se séparèrent de Schwytz, S. arracha la pleine égalité des droits avec l'ancien canton et devint landamman de Schwytz-extérieur. Après la réunification de 1833, S. présida la Constituante, fut député à la Diète, président du Grand Conseil et, de 1833 à 1834, du tribunal cantonal. La landsgemeinde de la Marche l'ayant destitué en 1834, S. passa du côté des conservateurs de Schwytz-intérieur qui lui procurèrent un siège au Grand Conseil, à la commission gouvernementale et au tribunal cantonal (à nouveau président en 1838). S. exerça la charge de vice-landamman (1836-1838) et présida le tribunal de la Marche (1838-1839). Partisan zélé des conservateurs dans la querelle qui opposa les Onglus aux Cornus, il fut soupçonné d'avoir organisé la bagarre à la landsgemeinde de Rothenthurm en 1838. Les commissaires fédéraux l'accusèrent de corruption.

Sources et bibliographie

  • P. Hüsser, Geschichte der Unabhängigkeitsbestrebungen in Ausserschwyz 1790-1840, [1926]
  • P. Wyrsch, Der Kanton Schwyz äusseres Land 1831-1833, 1981
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Notices d'autorité
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En bref
Appartenance familiale
Dates biographiques ∗︎ 6.5.1781 ✝︎ 8.1.1839

Suggestion de citation

Paul Wyrsch-Ineichen: "Schmid, Franz Joachim", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 20.11.2012, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007278/2012-11-20/, consulté le 28.03.2024.