8.5.1818 à Salins (Jura, F), 14.12.1869 à Salins. Fils de Jean-Baptiste, ancien officier, et de Jeanne Marie Pasteur. Elève (1834-1837) au collège Saint-Michel de Fribourg, B. s'y lie avec Alexandre Daguet. Revenu à Salins, il se consacre à la littérature et entretient grâce à Daguet des contacts avec la Suisse où il voyage à plusieurs reprises. Fouriériste, il ne réussit pas à le railler à ses idées. Il prend une part active aux événements de 1848-1851 à Salins, rédigeant le journal "rouge". Au lendemain du coup d'Etat, il se réfugie en Suisse, à Fribourg puis à Berne, où il demeure jusqu'en 1856 (grâcié sur les instances de Gustave Courbet). Il traduit Jeremias Gotthelf qu'il fait connaître en France. La Suisse l'a frappé par sa vitalité populaire; elle apparaît dans quelques nouvelles. Son ami l'écrivain Champfleury l'incite à publier dans L'Indépendant de Neuchâtel une étude sur le réalisme.
Sources et bibliographie
- H. Perrochon, «Le Franc-Comtois Max Buchon à Fribourg», in Ann. frib., 24,, 1936, 13-17
- H. Perrochon, «Un ami d'Alexandre Daguet et de Félix Bovet», in MN, 1936, 205-214
- H. Frey, Max Buchon et son œuvre, 1940
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 8.5.1818 ✝︎ 14.12.1869 1818-05-081869-12-14 |
Indexation thématique
Arts et littérature / Littérature |
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