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JohannesNiederer

Portrait de Johannes Niederer. Huile sur toile de Georg Friedrich Adolph Schöner, vers 1804 (Institut für Historische Bildungsforschung Pestalozzianum, Zurich).
Portrait de Johannes Niederer. Huile sur toile de Georg Friedrich Adolph Schöner, vers 1804 (Institut für Historische Bildungsforschung Pestalozzianum, Zurich).

1.1.1779 à Lutzenberg, 2.12.1843 à Genève, protestant, de Lutzenberg. Fils de Hans Jakob Niederer, charpentier, et de Katharina Jacob. 1814 Rosette Kasthofer. Après avoir fréquenté l'école communale à Lutzenberg et des cours de langues à Wolfhalden, Johannes Niederer étudia la théologie à Bâle (1794-1796) et fut pasteur de Bühler (1798-1800) et de Sennwald (1800-1803). Il rejoignit Johann Heinrich Pestalozzi en 1803, après plusieurs rencontres et des années de correspondance. Niederer travailla 14 ans dans les instituts de Pestalozzi, à Berthoud, Münchenbuchsee et Yverdon. Il expliqua et défendit les méthodes de son maître, dont il se considérait comme l'apôtre; ses nombreuses publications durant cette époque lui valurent l'estime des amis de Pestalozzi et une certaine célébrité dans les pays germanophones (pédagogie). Il reçut un doctorat en philosophie de l'Université de Tübingen en 1813 et un doctorat honoris causa de la Haute école de Giessen en 1815. Des conflits récurrents et des divergences à propos de la direction de l'institut débouchèrent sur une rupture avec Pestalozzi en 1817. Niederer enseigna ensuite à l'institut de jeunes filles de sa femme, transféré à Genève en 1838. Il mena durant des années un procès contre Pestalozzi et son collaborateur Joseph Schmid. En 1838, il fonda avec Albert Galeer et d'autres Suisses alémaniques vivant à Genève la Société du Grutli, un cercle politique pour les compagnons artisans. De son vivant déjà, Niederer fut considéré comme le principal collaborateur et disciple de Pestalozzi, dont il éclaira philosophiquement et défendit contre ses détracteurs les positions de politique sociale et les innovations pédagogiques; toute une série d'ouvrages et de pamphlets illustrent l'aisance tant professionnelle que linguistique du théologien, du philosophe et du pédagogue.

Sources et bibliographie

  • Niederer, Johannes: Das Pestalozzische Institut an das Publikum. Eine Schutzrede gegen verläumderische Angriffe [...], 1811.
  • Niederer, Johannes: Schliessliche Rechtfertigung des Pestalozzi'schen Instituts gegen seine Verleumder durch Beantwortung der Fragen und Beleuchtung der Schmähschrift des Herrn J.H. Bremi, Chorherrn von Zürich, 1813.
  • Niederer, Johannes: Erziehungswesen, 1832.
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Notices d'autorité
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Suggestion de citation

Johannes Gruntz-Stoll: "Niederer, Johannes", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 06.05.2024, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009049/2024-05-06/, consulté le 08.12.2024.