23.2.1870 à Delémont, 19.7.1937 à Macolin (comm. Evilard), prot., de Crémines. Fille d'Albert (->). Célibataire. A la mort de sa mère (1888), G. dut renoncer à une formation professionnelle. Devenue la collaboratrice de son père, dont elle adopta les thèses pacifistes, elle travailla avec lui notamment au Bureau international pour la paix à Berne. Cofondatrice et collaboratrice de l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale (1915-1920 env.), elle prit part en 1916 à la Conférence Ford à Stockholm. Jusqu'à sa mort, elle fut membre du comité de la section suisse, dont elle fut cofondatrice (1915), de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Pédagogue engagée, elle créa un home pour enfants à Macolin en 1928 (le Champ du Plâne). Elle écrivit pour la presse éducative et féministe et fut la rédactrice du journal genevois Aujourd'hui (1918-1923) et du supplément pédagogique Der Erzieher (1924-1937) de la Frauenzeitung Berna, organe de la Société féminine du canton de Berne.
Sources et bibliographie
- Coll. biogr., Gosteli-Stiftung, Worblaufen
- Fonds et documentation, Mémoires d'Ici, Saint-Imier
- S. Lachat, D. Quadroni, «Marguerite Gobat», in Intervalles, 2002, n° 64, 127-160
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 23.2.1870 ✝︎ 19.7.1937 1870-02-231937-07-19 |
Indexation thématique
Mouvements sociaux / Mouvement des femmes |