3.11.1793 à Berne, 5.7.1870 à Gerzensee, prot., de Berne. Fils de Samuel, médecin de la ville et membre du Grand Conseil, et d'Elisabeth Morell. Frère d'Abraham Rudolf (->). 1821 Ernestine Steck, fille de Johann Rudolf Steck. Etudes de théologie à l'académie de Berne (dès 1810, consécration en 1814), puis à Göttingen (dès 1814) et à Berlin (dès 1816), doctorat à Berne (1862). Pasteur de Belp (1819-1827) et de Bümpliz (1835-1847). Dès 1827, W. enseigna la théologie pratique à l'académie de Berne. Après la création de l'université en 1834, il ne fut pas confirmé à son poste. Mais à la faveur de l'affaire Zeller, il fut ensuite nommé professeur ordinaire (1847, recteur en 1848-1849, doyen de 1850 à 1854), puis professeur émérite (1863). Défenseur d'une théologie conservatrice axée sur la Bible, il fut avant tout enseignant et titulaire de fonctions dirigeantes au sein de l'Eglise, notamment celle de président du synode. W. soutint la séparation de l'Eglise et de l'Etat et s'investit en faveur de la mission intérieure et extérieure.
Sources et bibliographie
- AFam, BBB
- Sammlung bernischer Biographien, 1, 1884, 310-318
- K. Guggisberg, Bernische Kirchengeschichte, 1958
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 3.11.1793 ✝︎ 5.7.1870 1793-11-031870-07-05 |
Indexation thématique
Religion (protestantisme) |