
16.7.1809 à Rivaz, 3.4.1870 à Lausanne, prot. (Eglise libre), de Rivaz. Fils de François Samuel, agriculteur, et de Marguerite Monney. 1) Elise Riggenbach, fille de Nikolaus Riggenbach, 2) Jeanne Pernette Jenny Rivier, fille de Jaques François Théodore, député et préfet de Lausanne. Etudes de théologie à l'académie de Lausanne et à Berlin. Consacré en 1833, C. fut suffragant de Philippe-Sirice Bridel à Montreux (1833-1834), puis à l'Eglise française de Bâle (1834-1835), où il se lia avec Alexandre Vinet. Secrétaire de l'assemblée chargée de préparer la loi ecclésiastique à Lausanne (1838), il défendit vainement la nécessité d'une confession de foi et la participation des laïcs à la marche de l'Eglise. Professeur de théologie systématique à l'académie de Lausanne (1838), il démissionna en 1845, comme la majorité des pasteurs vaudois qui protestaient contre la politique religieuse d'Henri Druey. Cofondateur de l'Eglise libre vaudoise (1847) et président de sa commission synodale. Professeur à la faculté de théologie libre (1847-1869), il fut une figure marquante du librisme vaudois. Rédacteur du Chrétien évangélique (1866-1869). Adversaire du théologien libéral Ferdinand Buisson, dont il réfuta publiquement les attaques (1869).