1505 à Greifensee, 28.1.1565 à Zurich, de Zurich (1538). Fils de Konrad. 1) 1529 Elsi Hüss, 2) Elisabeth Schiltlin, de Saint-Gall. Formation de pasteur au Carolinum de Zurich. En 1528, F. participa à la dispute de Berne. Pasteur de Witikon (auj. comm. Zurich, 1531). Maître ès arts de l'université de Paris (1535). Professeur de langues classiques à Bâle (1536), puis à Zurich, où il enseigna aussi la musique (1537). Il publia des vocabulaires: un latin-français-allemand (sous le nom de Frisius, 1548), un latin-allemand abrégé (le "petit F." pour écoliers, 1554) et un latin-allemand plus complet (le "grand F.", 1556). Ces ouvrages furent constamment réédités jusqu'au XVIIIe s. F. a traduit en allemand une partie des commentaires bibliques de Heinrich Bullinger et divers auteurs latins (qu'il a aussi édités) et a rédigé des textes d'introduction à la musique (Isagoges musicae, 1552).
Portrait de Johannes Fries à l'âge de 60 ans. Gravure publiée vers 1650 dans la Bibliotheca Chalcographica de Jean-Jacques Boissard (Bibliothèque de Genève).
Sources et bibliographie
- W. Kettler, «Johannes Fries - "Günstling" Zwinglis, Lexikograph und Pädagoge», in Reformiertes Erbe, éd. H.A. Obermann et al., 1, 1992, 207-212
- Kosch, Deutsches Literatur-Lex., vol. suppl. 4, 59-60
- P. Bührer, «Johannes Fries 1505-1565», in ZTb 2002, 2001, 151-231
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 1505 ✝︎ 28.1.1565 1565-01-28 |
Indexation thématique
Arts et littérature / Littérature |