Evêque de Coire et recteur de Rhétie vers 773. Uniquement mentionné dans un acte par lequel Charlemagne le confirmait dans ses fonctions, C. exerçait comme ses prédécesseurs un pouvoir spirituel et temporel sans partage en Rhétie. Dans le même acte, Charlemagne approuvait les droits de la région, dont il prenait les habitants sous sa protection, sous réserve de fidélité, ce qui représentait un premier pas vers une intégration plus poussée de la Rhétie dans le royaume franc. C. est probablement l'évêque de Coire que l'abbé de Murbach accuse de vol dans une lettre adressée à Charlemagne.
Sources et bibliographie
- HS, I/1, 470