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Bernhard FriedrichKuhn

26.9.1762 à Grindelwald, 4.2.1825 à Avenches, prot., de Berne. Fils de Friedrich, pasteur. Cousin de Gottlieb Jakob (->). 1797 Katharina Magdalena von Ernst, fille de Georg. K. étudia la théologie, le droit et les sciences naturelles, et fut l'un des fondateurs de la Société bernoise des sciences naturelles en 1786. Professeur de droit public helvétique à l'institut politique à Berne (1787-1791), il démissionna en raison des entraves imposées à ses recherches et devint avocat. Membre du gouvernement provisoire bernois en 1798, premier président du Grand Conseil helvétique, membre du Conseil exécutif helvétique en 1801 et de la Consulta à Paris en 1803. Il professa ultérieurement le droit national à l'académie de Berne. K. participa à tous les coups d'Etat helvétiques. En mai 1802, il fut envoyé à Lausanne par le gouvernement pour traiter avec les Bourla-Papey. Unitaire modéré, il est considéré comme le plus important politicien du régime de l'Helvétique, aux côtés d'Albrecht Rengger et Philipp Albrecht Stapfer. En fin de vie, il sombra dans la démence.

Sources et bibliographie

  • Über das Einheitssystem und den Föderalismus als Grundlagen einer künftigen helvetischen Staatsverfassung, 1800
  • ADB, 17, 336-338
  • E. Blösch, Bernhard Friedrich Kuhn (1762-1825), ein bernischer Staatsmann zur Zeit der Helvetik, 1894
  • H. von Greyerz, Nation und Geschichte im bernischen Denken, 1953
  • H. Reinalter et al., éd., Biographisches Lexikon zur Geschichte der demokratischen und liberalen Bewegungen in Mitteleuropa, 1, 1992, 213
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Suggestion de citation

Christoph Zürcher: "Kuhn, Bernhard Friedrich", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 04.11.2008, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/013241/2008-11-04/, consulté le 28.09.2023.