13.1.1767 à Berne, 12.9.1823 à Berne, prot., de Berne. Fils de Niklaus Rudolf, secrétaire du Grand Conseil. 1789 Maria Elisabeth Hortin. Etudes de droit à Berne et Göttingen où, comme Albrecht Rengger, Hans Conrad Escher et d'autres futures personnalités de la République helvétique, L. subit fortement l'influence des Lumières (doctorat en 1787). Séjour dans le Pays de Vaud en 1788. Avocat en 1793, procureur en 1798. Membre du gouvernement provisoire et délégué à Paris (1798). Juge au Tribunal suprême helvétique et sénateur (1799). Membre de l'autorité législative (1800) et brièvement chef du Département helvétique de la justice (1802). Député au Grand Conseil bernois sous la Médiation. Patriote modéré et promoteur du système judiciaire cantonal, il s'opposa en 1814 au rattachement de l'Argovie et du Pays de Vaud à Berne. Il soutint le mécanicien Ulrich Schenk, fabricant d'instruments d'astronomie et de physique.
Sources et bibliographie
- H. Schlunegger, Samuel Friedrich Lüthardt, 1767-1823, 1923
- H. von Greyerz, Nation und Geschichte im bernischen Denken, 1953
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 13.1.1767 ✝︎ 12.9.1823 1767-01-131823-09-12 |
Indexation thématique
Politique (1790-1848) / Confédération |
Politique (1790-1848) / Cantons |