de fr it

RudolfStarke

28.5.1835 à Bâle, après 1880 probablement à New York, prot., de Bâle et Binningen. Fils de Maria Chrischona. 1865 Rosina Catharina Jenni, fille de Johann Jacob. D'abord commissionnaire, puis cofondateur (1865) et administrateur (jusqu'en 1868) de la Société générale de consommation, aubergiste (1868-1869). Vers le milieu des années 1850 et surtout dans les années 1860, S. occupa une position dominante au sein de la section bâloise de la Société du Grutli (qu'il présida quelque temps), puis dans le mouvement ouvrier bâlois en 1868-1869, comme vice-président de la section bâloise de l'Association internationale des travailleurs (AIT) et rédacteur de son organe Der Arbeiter. Plongé dans ses activités politiques, il négligea son auberge de la Grünpfahlgasse à Bâle, qui servait de lieu de rendez-vous pour les membres de l'AIT, de sorte qu'il fit faillite en septembre 1869 et émigra aux Etats-Unis. A New York, il travailla comme rédacteur de l'Arbeiter-Union (1869-1870) et de l'Arbeiter-Zeitung (1873-1875), comme portier en 1880; on perd ensuite sa trace. Il fut en contact avec de nombreuses personnalités de l'AIT.

Sources et bibliographie

  • W. Haeberli, «Der 1. Klassenkampf in Basel», in BZGA, 64, 1964, 93-216
Liens
En bref
Dates biographiques ∗︎ 28.5.1835 ✝︎ après 1880

Suggestion de citation

Bernard Degen: "Starke, Rudolf", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 17.02.2012, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/014816/2012-02-17/, consulté le 23.06.2025.