
13.8.1736 à Berne, 1.1.1801 à Berne, prot., de Berne. Fils de Johann, surintendant des bâtiments. 1769 Maria Philippine de Suarz, fille d'Otto, de Coire, lieutenant-colonel au service de Hollande. Etudes de droit à Göttingen, doctorat en 1756. F. fut vice-bibliothécaire (1756-1760) et secrétaire de la chambre des appellations allemande (dès 1759). Grâce à ses traités juridiques, il fut nommé professeur de droit à l'académie de Berne (1763-1777). Membre de la chambre des appellations (1777), du Grand Conseil (1775) et du Petit Conseil de Berne (1786). Bailli de Schenkenberg (1779), membre du Conseil académique (1786), du conseil de santé (1787) et directeur du Böspfennig (1790). Partisan des Lumières, il s'engagea dans des cercles scientifiques, politiques et littéraires bernois et suisses, notamment dans le Café littéraire, la Société helvétique et la Société des citoyens de Berne. Il présida la Société économique et fut membre de l'Institut politique. En 1793, F. acquit le domaine de Wilhof (comm. Münchenbuchsee), qui prit le nom d'Hofwil, sous son fils Philipp Emanuel (->).