9.7.1779 à Lignières, 18.10.1834 à Corgémont, prot., de Saint-Aubin (auj. comm. Saint-Aubin-Sauges) et Neuchâtel. Fille de Jonas (->). Petite-fille de Théophile Rémy Frêne. 1801 Charles-Ferdinand Morel. Pensionnat à Bâle (1792-1795). Au cours de son adolescence à Colombier (NE), G. se lie d'amitié avec Isabelle de Charrière, qui traduit avec elle Nature and Art d'Elizabeth Inchbald (1797) et l'encourage à composer le roman Louise et Albert (1803, nouvelle éd. commentée 1999). Après son mariage, elle publie des textes traduits de l'allemand. Outre des pages de Pestalozzi, d'Heinrich Zschokke et de Johann Conrad Appenzeller, elle fait paraître un Choix de pièces fugitives de Schiller (1825). Elle est également l'auteur d'un journal intime, resté manuscrit.
Portrait d'Isabelle de Gélieu par un artiste non identifié. Huile sur toile, vers 1815 (Collection privée) © Photographie Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.
Sources et bibliographie
- D. Berthoud, «Mme de Charrière et Isabelle de Gélieu», in Actes SJE, 1971, 51-101
- D. Berthoud, «Le journal d'Isabelle de Gélieu», in Actes SJE, 1973, 9-50
- D. Maggetti, «La correspondance d'Isabelle de Charrière et d'Isabelle de Gélieu», in Une Européenne, 1994, 255-269
- Biogr.NE, 2, 123-131
- Hauser, Claude; Messerli, Sylviane; Tissot, Laurent (éd.): Un foyer intellectuel et artistique dans le Jura bernois, 1780-1850. Charles Ferdinand Morel et Isabelle Morel-de Gélieu, 2021.
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 9.7.1779 ✝︎ 18.10.1834 1779-07-091834-10-18 |
Indexation thématique
Arts et littérature / Littérature |