
En 1806, des étudiants en lettres de Lausanne (dont Charles Monnard) fondent la première Société de Belles-Lettres (Sociétés d'étudiants). D'abord simple cercle littéraire, la Société prend de plus en plus part aux débats politiques. Une Société de littérature, appelée ensuite Société de Belles-Lettres, voit le jour en 1824 à Genève. A Neuchâtel, une Société des étudiants neuchâtelois créée en 1832 devient Société littéraire des étudiants neuchâtelois en 1839 et Société de Belles-Lettres en 1849. Ces sociétés portent les mêmes insignes, entretiennent des relations, mais conservent leur autonomie. La Société de Belles-Lettres des étudiants fribourgeois naît en 1899 et celle des étudiants romands de l'EPF de Zurich en 1920. Belles-Lettres célèbre la langue française et la culture romande. Au début du XXIe s., ces sociétés ont beaucoup perdu de leur importance. Les liens à l'échelon national n'existent pratiquement plus. Elles ne regroupent plus qu'une faible proportion d'étudiants, surtout en droit et en lettres.