
13.11.1732 à Berne, 27.12.1811 à Berne, prot., de Berne. Fils de Rudolf Friedrich, intendant de l'arsenal. 1760 Katharina von Wattenwyl. Membre du Grand Conseil bernois (dès 1764), bailli d'Erlach (1770), deuxième conseiller secret des Deux-Cents (1781), membre du Petit Conseil (1782), directeur du Böspfennig et président de la direction des sels (1786). F. représenta Berne en tant que second député à la Diète de Frauenfeld (1787). Après avoir été nommé membre du Conseil de guerre et plénipotentiaire du gouvernement, il séjourna à Aigle de septembre 1790 à janvier 1791 et assuma la présidence de la commission chargée d'enquêter sur les troubles dans le Pays de Vaud (1791). A son retour, il fut élu par le Petit Conseil banneret de la corporation des Tanneurs (1792), membre du Conseil secret (1796), à nouveau membre du Conseil de guerre et plénipotentiaire de la Confédération à Bâle (1797-1798). Après la révolution helvétique, les Français l'emmenèrent en otage avec neuf autres conseillers bernois à Strasbourg (1798) et l'y retinrent quatre mois. En 1802, F. devint président de la commission de la Restauration et du gouvernement provisoire. Il participa à bon nombre d'importantes affaires publiques et fut perçu par ses contemporains comme un homme d'Etat avisé. Il est considéré comme le principal fondateur de la Société typographique de Berne. Pour s'être livré à des spéculations et avoir consenti à d'imprudentes cautions, F. perdit beaucoup d'argent dans cette entreprise ainsi que dans la librairie qui lui était rattachée. A partir de 1764, il fit construire le domaine de Bellerive-Gwatt. Il est l'ancêtre de la branche de la famille qui porte ce nom.