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Frisching

Famille de conseillers de la ville de Berne, sans doute originaire du Bas-Simmental. Hans (1445-1530) entra au Grand Conseil en 1476 et au Petit Conseil en 1506. Pendant les trois siècles suivants, les F. revêtirent de hautes charges politiques, militaires ou administratives (bailliages). Hans (1486-1559), fils du premier nommé, fut accusé d'activités mercenaires interdites, mais se distingua en 1528 lors du soulèvement de l'Oberland. Le banneret Johann (->), membre du Petit Conseil, fut tué lors de l'expédition de la Valteline où il inspectait des troupes. Samuel l'Ancien (->), fils de Johann, fut le premier F. avoyer de Berne (1668). Cette charge échut aussi à son fils Samuel le Jeune (->), vainqueur de la seconde guerre de Villmergen (1712), acquéreur en 1709 de la seigneurie et du château de Rümligen qui passèrent à ses descendants jusqu'au dernier, Johann Rudolf (->).

De Johann (1597-1638), frère aîné de Samuel l'Ancien, est issue une autre branche active dans la vie publique et le service étranger. Gabriel (->), qui acquit en 1718 la seigneurie de Wil (comm. Schlosswil) et le château, vendu par Gabriel Friedrich (->) en 1798, en fait partie. Son frère Vinzenz (1654-1728) est l'ancêtre des frères Karl Albrecht (->) et Albrecht (1735-1813), propriétaire de la seigneurie de Bremgarten de 1765 à 1776. La famille adopta la particule en 1783.

A la fin du XXe s., quelques juristes, banquiers et officiers de carrière portaient le nom de F. Ils descendaient de Gabriel Rudolf Karl (1831-1898), banquier et consul de Suisse à Francfort, et de Simon Moritz Lucien (1873-1932), banquier à Paris.

Sources et bibliographie

  • Almanach généal. suisse, 1, 137-141; 6, 214-216
En bref
Variante(s)
von Frisching

Suggestion de citation

Barbara Braun-Bucher: "Frisching", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 07.11.2005, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/020875/2005-11-07/, consulté le 05.10.2024.