Famille genevoise encore existante originaire de Cessel (probablement Séchex), près de Coudrée en Chablais (Savoie). Antoine, hôtelier, est reçu bourgeois de Genève en 1540. Parmi ses descendants, plusieurs exercèrent le métier des armes, souvent au service étranger. Deux des fils d'Antoine, Claude-François (vers 1539-1632) et Jean (1550-1622), officiers au service de l'Empire furent anoblis par Rodolphe II en 1579 en récompense de leurs services contre les Turcs en Hongrie en 1566; leur frère, Antoine (1542-1583) est compris dans l'acte d'anoblissement. Les R. occupèrent des fonctions importantes dans l'administration et dans le gouvernement de la République de Genève, notamment au Conseil des Deux-Cents où ils siégèrent sans interruption de 1574 à 1792. On distingue trois branches portant les noms des auberges tenues par leur fondateur. Celle de la Rose, éteinte en 1829, provient de Jean (1550-1622); celles de la Madeleine et de la Couronne sont issues de deux fils de Claude-François (vers 1539-1632): Jean l'Aîné (1582-1645), médecin, et Léonard (1587-1675) dont la lignée s'éteignit en 1814. La branche de la Madeleine compte le conseiller d'Etat Léonard (->), son neveu Léon (->), professeur de médecine, et Gustave (->), collectionneur et mécène.
Sources et bibliographie
- AFam, AEG
- Galiffe, Notices généal., 4
- Livre du Recteur, 5, 311-314
- E.-L. Dumont, Armorial genevois, 1977, 361-362
- J. Revilliod, Chronique d'une famille genevoise: les Revilliod, 1990
Indexation thématique
Elites (jusque vers 1800) / Pays alliés |
Economie et professions / Hôtellerie et tourisme |