8.1.1725 à Genève, 12.11.1811 à Crans, prot., de Genève. Fils de Jean-Daniel, banquier, et de Marie Grenus. Petit-fils d'Antoine (->). Cousin de Jean-Louis (->). 1) 1752 Marie-Charlotte S., fille d'Antoine, avocat, 2) 1795 Marguerite Budos, fille de Guillaume Bernard, comte de Portes. Etudes à l'académie de Genève (1740-1744). Administrateur de la Manufacture royale des glaces de Saint-Gobain à Paris dès 1747. De retour à Genève, S. est membre du Conseil des Deux-Cents (1758), auditeur (1762), membre du Conseil des Soixante (1786) et directeur de l'hôpital (1788). Il achète les seigneuries de Crans et d'Arnex[-sur-Nyon] en 1763. Constitutionnaire, S. est l'un des promoteurs de l'intervention armée de la France à Genève et de l'édit de pacification de 1782. Condamné à mort par contumace par le tribunal révolutionnaire en 1794, il se retire dans son domaine de Crans.
Portrait d'Antoine Saladin. Gravure de Pierre Audouin d'après un portrait de Louis Walther, vers 1770 (Bibliothèque de Genève).
Sources et bibliographie
- Livre du Recteur, 5, 440
- M. Fontannaz, M. Bory, «Le château de Crans, une œuvre genevoise?», in Genava, N.S. 37, 1989, 59-115
En bref
Variante(s) | Antoine Saladin de Crans
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Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 8.1.1725 ✝︎ 12.11.1811 1725-01-081811-11-12 |
Indexation thématique
Politique / Société (1250-1800) / Pays alliés / Conseillers |
Economie et professions |