
1.4.1734 à Zoug, 9.2.1801 à Zoug, cath., de Zoug. Fils de Leodegar Anton (->). Paula Müller, fille de Beat Kaspar, marchand d'épices et capitaine. Après une scolarité à Zoug qui lui permit d'entrer à la chancellerie du prince-abbé de Muri en 1752 et avant de se rendre en 1756 en Italie pour y acquérir une formation commerciale, K. fonda avec son frère Franz Anton (->) et le vice-amman Franz Karl Roos une entreprise de filage de schappe à domicile. Plus tard, il reprit l'affaire à son compte, la développa et en tira des revenus confortables (la maison subsistera jusque dans les années 1820). La soie, peignée surtout à Engelberg, Gersau et Weggis, était filée principalement dans les communes des hauts du canton de Zoug. Major du pays en 1758, membre du Conseil de la ville (1764-1798), K. devint rapidement vice-amman du canton (1765-1767, 1770-1776, 1785-1787) et président de la ville de Zoug (1765-1766, puis à plusieurs reprises entre 1768 et 1786). Amman une première fois de 1767 à 1770, il fut élu en pleine seconde affaire des Durs et des Doux (Harten- und Lindenhandel); il contribua à l'apaisement du conflit en 1768. Après avoir été amman pour la seconde fois (1776-1779), K. fut bailli des Freie Ämter supérieurs jusqu'en 1781. Dernier banneret de Zoug (1792-1798), successeur de son frère qui lui légua aussi le château fort de Zoug. Membre de la Société helvétique (1768; président en 1769), il ne s'intéressait pas seulement à l'économie et à la politique. K. soutint en effet la vie théâtrale et musicale de sa ville et fut l'auteur et l'éditeur du premier numéro du Zuger Neujahrsblatt (1785/1786), qui se voulait éducatif. Dernier représentant mâle de sa famille.