2.1.1881 à Bâle, 14.1.1962 à Cottens (VD), prot., puis cath. (1921), de Bâle. Fils de Rudolf (->). 1) 1911 Ilse Stach von Goltzheim, écrivaine, 2) 1953 Erika Schlössin. Etudes à Genève, Bâle, Berlin et Göttingen (1899-1905), doctorat à Berlin (1905, thèse sur la représentation et l'idéalisation de la vie de cour dans les gravures sur bois de l'époque de l'empereur Maximilien Ier). Assistant à l'Institut historique prussien de Rome (1905-1908), habilitation à Halle (1909). Privat-docent (1912), puis professeur extraordinaire à Leipzig (1918). Professeur ordinaire à Münster (Westphalie, 1920-1948). W. fit des recherches sur l'histoire de l'art italien, abordée sous l'angle de l'histoire sociale, et, dans le prolongement des théories de Jacob Burckhardt, selon une vision qui met l'accent sur les missions attribuées à l'art (Der Lebensraum des Künstlers in der florentinischen Renaissance, 1938). Il travailla en outre sur l'art contemporain, qu'il défendit comme directeur de la Société des beaux-arts de Leipzig et de Westphalie.
Sources et bibliographie
- Festschrift Martin Wackernagel, 1958 (avec liste des œuvres)
- W. Hager, Martin Wackernagel, Gedenkrede, 1962 (StABS)
- U. Albrecht et al., éd., Arthur Haseloff und Martin Wackernagel, 2005
- P. Betthausen et al., éd., Metzler Kunsthistoriker Lexikon, 22007, 470-472
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 2.1.1881 ✝︎ 14.1.1962 1881-01-021962-01-14 |