28.6.1686 à Biglen, 9.8.1764 à Märchligen (comm. Allmendingen), prot., de Berne. Fils de Johannes, pasteur de Biglen et Eriswil. 1709 Johanna Maria Malacrida, fille de Nikolaus Malacrida. Entrepreneur dynamique et polyvalent, G. fit fortune grâce au commerce de la toile, qu'il exerça dans toute l'Europe occidentale. Il put ainsi sauver de la faillite la banque de son beau-père (1721), qui redevint florissante. En 1723, il acheta à Samuel Morlot le domaine de Märchligen, où il se fixa. Il reprit en 1726, d'un débiteur défaillant, la seigneurie de Corcelles-sur-Chavornay. Propriétaire du moulin à papier de Serrières de 1730 à 1744, il acquit en 1743 celui de Worblaufen, qui appartenait à son beau-frère Niklaus Emanuel Malacrida, et se fit affermer par le Grand Conseil celui de Thal (auj. à Papiermühle, comm. Ittigen) en 1747. Il est à l'origine d'une dynastie de fabricants de papier.
Sources et bibliographie
- von Rodt, Genealogien, 2, 331
- J. Lindt, The Paper-mills of Berne and their Watermarks 1465-1859, 1964, 92-96
- J.E. Gruner, Table d'ancêtres Gruner-Willm, 1982
- J. Lindt, «Die Papiermühlen "Zu Thal" und Worblaufen», in Ittigen, 1998, 221-255
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ≈︎ 28.6.1686 ✝︎ 9.8.1764 1764-08-09 |
Indexation thématique
Economie et professions |