29.1.1786 à Schwimmbach (comm. Signau), 1845, prot., de Signau. Fils d'Ulrich, paysan et tisserand. Anna Schmalz, fille de Jakob. Apprentissage et années de compagnonnage dans les ateliers de son frère Christian (->) à Berne. S. apprit à fabriquer des théodolites à Munich auprès de Georg von Reichenbach, l'un des fondateurs de l'industrie optique. Dès 1812, soutenu par le gouvernement bernois et le politicien Samuel Friedrich Lüthardt, S. (surnommé Physikus) produisit, en collaboration avec certains instituts de l'académie de Berne, des pièces de machines, des baromètres, des planchettes et des théodolites pour réaliser des mensurations. S'étant querellé avec son frère au sujet d'un brevet, il entreprit dès 1817 la fabrication de pompes à incendie, basées sur une technique d'aspiration qu'il avait inventée. Faute d'une bonne gestion, son entreprise fit faillite en 1836. Ses descendants reprirent l'activité et la poursuivirent pendant plusieurs générations jusqu'en 1957.
Sources et bibliographie
- H. Gugger, Ittigen, 1998, 309
- H. Schmutz, Die Feuerspritzenbauer, 2003
En bref
Appartenance familiale | |
Dates biographiques | ∗︎ 29.1.1786 ✝︎ 1845 1786-01-29 |