30.7.1869 à Trin, 3.10.1946 à Wiesen (GR), prot., de Trin. Fils de Durisch, pâtissier, et de Margreth Mani, de Trin. 1) 1903 Jakobina Buchli, de Mutten, 2) 1931 Christine Palmy, de Wiesen. C. fit un apprentissage de charpentier à Trin et à Davos, puis étudia de 1889 à 1892 au technicum de Winterthour. Devenu spécialiste en échafaudages et téléphérages, il participa à la construction des principaux ponts suisses de la première moitié du XXe s., parmi lesquels les viaducs de Solis, Wiesen et Langwies, le pont de la Sitter sur la ligne de chemin de fer Saint-Gall-Hérisau, le pont de Pérolles à Fribourg, le pont des gorges du Salgina près de Schiers et celui de Gueuroz à Vernayaz près de Martigny. Le système dit de Coray allie l'audace technique à un grand savoir-faire artisanal.
Le cintre réalisé par Richard Coray pour la construction du pont ferroviaire de Langwies. Photographie de Fritz Junginger-Hefti, 1913 (Heimatmuseum Schanfigg, Arosa).
Sources et bibliographie
- Bedeutende Bündner aus fünf Jahrhunderten, 2, 1970, 484-490
- Jürg Conzett, «Richard Coray», in Schweizer Pioniere der Wirtschaft und Technik, 41, 1985, 32-57
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 30.7.1869 ✝︎ 3.10.1946 1869-07-301946-10-03 |
Indexation thématique
Economie et professions / Artisanat et industrie / Construction |