6.6. ou 6.7.1787 (Peter Friedrich) à Bienne, 18.10.1878 à La Chaux-de-Fonds, anabaptiste, de Lauperswil. Fils de Michel, horloger, et d'Elisabeth Oberli, horlogère. Gabrielle Ruc, Auvergnate. Après un apprentissage chez sa mère, I. exerça ses activités à Strasbourg, Paris (notamment chez Abraham Louis Breguet), Londres et Constantinople. Il fut horloger indépendant à Genève, Paris et Londres (à partir de 1822), aux Etats-Unis (1845-1852), puis de nouveau à Paris et, dès 1858, à La Chaux-de-Fonds. Par ses nombreuses inventions, il s'efforça, mais en vain, de produire industriellement des pièces détachées d'horlogerie. La fondation de sociétés d'horlogerie échoua à Paris (1838) et à Londres (1839-1842). C'est seulement aux Etats-Unis que purent s'ouvrir des usines équipées de machines d'I. Sa fraise pour retoucher les dentures des roues de montres connut un certain succès à partir de 1856; dérivé du nom d'I., le verbe français "ingolder" fut inventé pour désigner ce procédé.
Sources et bibliographie
- Instruments et doc. du lycée technique de Bienne (prêt permanent au Musée Neuhaus, Bienne)
- G.A. Berner, E. Audétat, «Pierre-Frédéric Ingold 1787-1878», in Schweizer Pioniere der Wirtschaft und Technik, 13, 1962, 9-35
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 6.6./6.7.1787 ✝︎ 18.10.1878 1878-10-18 |