5.2.1876 à Saignelégier, 15.9.1931 à Courtételle, cath., du Bémont. Fils de Julien, préfet du district des Franches-Montagnes, et de Louise Monnet. Célibataire. Ecole normale à Porrentruy (1891-1895) et conservatoire à Bâle. Instituteur à Moutier, F. reprend en 1902 la rédaction de la Feuille d'avis du Jura, qui devient le Petit Jurassien en 1903. Il partage son temps entre le journalisme et ses activités musicales. Compositeur, il dirige diverses sociétés de musique et de chant qu'il réunit en fédération du district de Moutier. Membre fondateur de l'Association de la presse jurassienne et de l'Association des maîtres-imprimeurs du Jura. Durant la guerre, il est condamné à quatorze jours de prison en 1915 et à deux mois en 1916 pour des articles où il critique l'armée et dénonce la germanophilie d'officiers supérieurs. Limogé par son journal, il ne retrouvera plus d'emploi stable. Partisan de la séparation du Jura et du canton de Berne.
Sources et bibliographie
- Mes quatorze jours de prison, 1915 (21962)
- P.-O. Bessire, «Léon Froidevaux, 1876-1931», in Actes SJE, 1942, 53-94
- L. Montavon, Le Pays et la question jurassienne durant la première guerre mondiale, 1971
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 5.2.1876 ✝︎ 15.9.1931 1876-02-051931-09-15 |
Indexation thématique
Economie et professions / Médias / Presse |