31.5.1846 à Barmen (Rhénanie, auj. quartier de Wuppertal), 29.8.1922 à Zurich, prot., puis méthodiste, Allemand, de Kilchberg (ZH, 1919). Fils de Heinrich et de Karoline Heerwagen. 1871 Caroline Dölfeld, fille de Friedrich. Etudes de théologie protestante à Bonn, Tübingen et Berlin (1865-1868), notamment auprès de Johann Tobias Beck. En 1869, S. noua à Paris des contacts avec des méthodistes et émigra aux Etats-Unis, où il devint un prédicateur et professeur de théologie influent au sein de l'Eglise méthodiste épiscopale. De retour en Europe en 1897, il s'établit à Zurich en 1912. Influencé par John Nelson Darby, il se rallia à une théologie christologique de l'histoire du salut, prêchant avec passion le prémillénarisme (doctrine du retour du Christ avant le commencement du millénium) et l'idée d'une réconciliation universelle (doctrine du salut final de tous les êtres humains et de toute la création, avec l'enfer comme état intermédiaire). Il défendit aussi sa propre idée de la mission des juifs et mit en garde contre l'antijudaïsme.
Sources et bibliographie
- Correspondance et écrits, Historical Society Library, Cincinnati, Ohio
- Methodistisches Archiv, Zurich
- E. Hirschfeld, «Ernst Ferdinand Ströter (1846-1922)», in Der europäische Methodismus um die Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert, éd. P. Streiff, 2005, 139-150
- E. Hirschfeld, Ernst Ferdinand Ströter, th. ms. Greifswald, 2010
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 31.5.1846 ✝︎ 29.8.1922 1846-05-311922-08-29 |
Indexation thématique
Religion (protestantisme) |